Canton de Monségur Frédéric MELLIER 32 ans, employé administratif

Chômage, précarité, RMI, des milliers de morts lors de la canicule cet été, pollution du "Prestige"… notre pays, sa population souffrent. Partout où nous regardons, nous avons l’impression que ça va mal.
Cette situation n’est pas le fait du hasard. C’est la conséquence des choix politiques et des gestions d’entreprise qui restent marqués par une seule et même logique : celle de l’argent pour l’argent.
Aujourd’hui plus que jamais, la politique du gouvernement Raffarin est faite pour les plus riches, pour le Baron Seillière et ses amis du MEDEF.
Les réponses aux problèmes sont toujours les mêmes : faire payer les plus modestes pour satisfaire les plus riches. C’est le sens de la réforme des retraites, de la privatisation des services publics et du démantèlement prévu de la sécurité sociale.
Cette logique est inefficace et dangereuse. Elle fait marcher notre pays et la planète sur la tête.

De suite
d’autres choix peuvent s’imposer

C’est pour cette raison que je fais le choix d’être candidat sur le canton de Monségur. Salarié, j’ai 32 ans, je subis comme vous les choix des différentes politiques. Cependant, je refuse de me résigner à vivre dans une société où la loi du plus fort règne. Loin des discours qui montrent le voisin du doigt, je veux être le candidat qui pointe les vrais problèmes.
Avec mes camarades du Parti Communiste, nous pensons qu’une autre logique peut se mettre en place afin de répondre aux besoins de la population.

Il faut maintenir et développer un service public de qualité :

• En arrêtant toutes les fermetures, comme celle de la perception de Monségur.
• En demandant à La Poste de revoir l’ensemble de sa politique sur le canton pour répondre aux exigences de la population.
• En donnant de vrais moyens à l’hôpital de La Réole pour assurer des soins de qualités.
• En développant une politique de construction de logements sociaux pour permettre aux jeunes de rester dans le canton et en faire venir de nouveaux.
  

Il faut développer une nouvelle politique de l’emploi :

• En favorisant le développement des services publics.
• En accordant (en les contrôlant) des fonds aux entreprises qui favorisent l’emploi, la formation et de bons revenus, et non les profits.
• En orientant les crédits vers les créations d’emplois plutôt que vers les opérations spéculatives.

Ces propositions pourraient changer concrètement la vie du canton. Je les fais avec mes camarades, pour en débattre durant tout le temps de la campagne, mais aussi pour construire avec vous d’autres réponses.

Je me tiendrai à votre disposition pour entendre vos colères, inquiétudes, difficultés et parfois même vos souffrances, pour m’en faire le porte-voix.
Je vous propose donc que nous construisions ensemble une politique qui tourne le dos au chacun pour soi, à la logique des marchés financiers. Une politique qui prenne ses sources dans l’histoire solidaire de notre pays (1936, la Résistance, 1968) mais regarde résolument vers l’avenir.
Alors le 21mars pour mettre un carton rouge à Raffarin et Seillière, pour combattre les inégalités et construire une société solidaire et efficace,

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